Le camps des Saints de Jean Raspail


Resumé : 
Dans la nuit, sur les côtes du Midi de la France, cent navires à bout de souffle se sont échoués, chargés d'un million d'immigrants.
Ils sont l'avant-garde du Tiers-Monde qui envahit pacifiquement l'Occident pour y retrouver l'espérance. A tous les niveaux, conscience universelle, gouvernements, équilibre des civilisations, et surtout chacun en soi-même, on se pose la question, mais trop tard: que faire? C'est ce choc inéluctable que raconte Le Camp des Saints.
Le Camp des Saints a fait l'objet de nombreuses éditions étrangères.

Mon avis :
J’ai eu beaucoup de mal à le lire. Le style de l’auteur m’a un peu rebouté dans un premier temps. Et puis au fil de la lecture on s’y fait.
Une fiction apocalyptique de la migration, nous amène forcément à se poser la question de savoir jusqu’où nous pouvons accepter la migration. Jusqu’au nous souhaitons abandonner notre civilisation. Et aujourd’hui c’est cette question que nous devons nous poser. Je pense, au vu des situations dans certains pays du Moyen-Orient et de l’Afrique, nous devons accueillir les plus faibles. Pourtant cette lecture m’a amené à me demander jusqu’où … Ai-je envie de voir se perdre nos traditions, nos valeurs, notre liberté ? J’ai retrouvé la manipulation, l’hypocrisie, la lacheté des médias et du gouvernement, de 1973 à nos jours, on ne parlera pas d’évolution !

Jean Rapasail :

Dans la préface de la troisième édition, rédigée en 2006, Raspail estime ne rien avoir à regretter de ce qu'il avait écrit. En 2011, il explique :

« Ne l'ayant pas ouvert depuis un quart de siècle, je vous avouerai qu'en le relisant pour sa réédition, j'ai sursauté moi-même, car avec l'arsenal de nouvelles lois, la circonspection s'est installée, les esprits ont été formatés. Dans une certaine mesure, je n'y échappe pas non plus. Ce qui est un comble ! Mais je ne retire rien. Pas un iota. Je me réjouis d'avoir écrit ce roman dans la force de l'âge et des convictions. C'est un livre impétueux, désespérant sans doute, mais tonique, que je ne pourrais plus refaire aujourd'hui. J'aurais probablement la même colère, mais plus le tonus. C'est un livre à part de tous mes autres écrits. On y trouve des accents à la Marcel Aymé, une dose de Shakespeare pour la bouffonnerie tragique, un peu de Céline, un peu d'Abellio, une touche de Jacques Perret. D'où vient cette histoire ? Elle m'appartient, et pourtant, elle m'échappe, comme elle échappera aux possibles poursuites : quelles que soient les procédures, ce roman existe. »

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