Chaleur estivale

En crescendo monte une douce moiteur,
Sillonnées de gouttelettes, le visage humide
Réclame un peu de fraicheur,
Aucun souffle, pas un brin, même timide.

Sans crier gare, le va et vient commence
Incessant,
Haletant,
S’échappe des petits râles en cadence.

En pas de deux, le corps se trémousse,
Ondule,
Par devant, par derrière,
Bascule,
En avant, en arrière,
En pas de deux, un sourire sur sa frimousse.

La chaleur l’a envahi,
Le frotti-frotta, en douceur, s’achève
Son être chavire, alanguit,
Réclame une longue trêve.

Accordé ! Mode ménagère en pause,
Une douche s’impose.
La température extérieure est à 40 degré,

Celle intérieure, en mode désintégré.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Je cherche .... je trouve