Le Cercle de Dave Eggers

Resumé : 
Quand Mae Holland est embauchée par le Cercle, elle n'en revient pas. Installé sur un campus californien, ce fournisseur d'accès Internet relie les mails personnels, les réseaux sociaux, les achats des consommateurs et les transactions bancaires à un système d'exploitation universel, à l'origine d'une nouvelle ère hyper-numérique, prônant la civilité et la transparence. Alors que la jeune femme parcourt les open-spaces, les immenses cafétérias en verre, les dortoirs confortables pour ceux qui restent travailler le soir, la modernité des lieux et l'intense activité la ravissent. On fait la fête toute la nuit, des musiciens célèbres jouent sur la pelouse, des activités sportives, des clubs et des brunchs sont proposés, et il y a même un aquarium contenant des poissons rares rapportés par le P. -D. G. Mae n'en croit pas sa chance de travailler pour l'entreprise la plus influente qui soit - même si le campus l'absorbe entièrement, l'éloignant de plus en plus de ses proches, même si elle s'expose aux yeux du monde en participant au dernier projet du Cercle, d'une avancée technologique aussi considérable qu'inquiétante. Ce qui ressemble d'abord au portrait d'une femme ambitieuse et idéaliste devient rapidement un roman qui étudie les liens troubles entre mémoire et histoire, vie privée et addiction aux réseaux sociaux, et interroge les limites de la connaissance humaine.


Mon avis :
 Alors après avoir lu ce roman, je ne veux pas vivre dans ce monde de connexion à outrance, stérile, sans profondeur, et où la liberté de la vie privée n’existe plus. Au fur et à mesure de la lecture, j’étais effarée par l’effet perverse de cette entreprise mais surtout par le comportement de l’héroïne et des autres protagonistes qui a aucun moment ne se pose de question. Fonce tête baissée dans ce système de transparence, de sollicitations diverses … de ce trop-plein de « cœur », j’aime et autres, et une sorte de tyrannie prend place. Où est la résistance ? nulle part. Il y a 1 mort, personne ne réagit.
L’auteur a loupé je pense quelque chose en ne mettant pas en place des opposants forts et sérieux en face. Certains passages sont lourds voir très lourd surtout lors des successions des nombres de contact, followers, sollicitation etc etc.

Un suspens quasi inexistant. Bon un petit peu quand même pour savoir jusqu’où ils vont aller, là innovant car ils vont loin trop loin même, et jusqu’à la fin j’ai espéré que Mae ouvre les yeux, se révolte, bref raté.
Je pense qu’il est à lire malgré tout, car la question de la place des réseaux sociaux, google et compagnie dans notre vie est d’actualité. Il pointe du doigt l’extrême, ce pistage qui se met en place doucement, et on y va gentiment avec complaisance car il y a un côté pratique (moi la 1ere 😊).

Pourtant je ne me vois pas m’enlever tout contact humain, j’aime aller sur les réseaux pour partager certains moments de ma vie (pas tous !) mais je ne pourrais me passer de mes soirées, mes après-midis, en famille, avec les potes. C’est inconcevable.

Bonne lecture s’il vous tente.

Un autre avis aussi c'est bien :
https://linstantdeslecteurs.blogspot.fr/2017/09/le-cercle-dave-eggers.html

Dave Eggers :
Dave Eggers est né le 12 mars 1970 à Boston. Ecrivain américain, Il est aussi fondateur du magazine littéraire The Believer et la maison d'édition McSweeney's.
Sa femme Vendela Vida est rédactrice en chef du The Believer.
Il a écrit 3 livres populaires:
A Heartbreaking Work of Staggering Genius (Une oeuvre déchirante d’un génie renversant) (Éditions Balland, Paris, 2001),
You Shall Know Our Velocity(Suive qui peut ), How We Are Hungry (Pourquoi nous avons faim), et
What Is the What: The Autobiography of Valentino Achak Deng (Le Grand Quoi : Autobiographie de Valentino Achak Deng).
En août 2009 paraît Le grand quoi , aux éditions Gallimard.
Il vit à San Francisco Bay Area avec sa femme et leurs deux enfants.
Dave Eggers et Vendela Vida sont les scénaristes de Away We Go, film de Sam Mendes, sorti en 2009.
Elle a publié quatre recueils de nouvelles dont "Touchy Subjects" (2006) et "Égarés" (Astray, 2012).
Son roman "Long courrier" (Landing, 2007) dépeint la relation à longue distance entre une conservatrice canadienne et une hôtesse de l'air irlandaise.
"Room" (2010) a été adapté au cinéma en 2015, réalisé par Lenny Abrahamson avec Brie Larson et Jacob Tremblay.
(Source : Wikipédia et Babelio)

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