Resumé :
Quand Mae Holland est embauchée par le Cercle,
elle n'en revient pas. Installé sur un campus californien, ce fournisseur d'accès
Internet relie les mails personnels, les réseaux sociaux, les achats des
consommateurs et les transactions bancaires à un système d'exploitation
universel, à l'origine d'une nouvelle ère hyper-numérique, prônant la civilité
et la transparence. Alors que la jeune femme parcourt les open-spaces, les
immenses cafétérias en verre, les dortoirs confortables pour ceux qui restent
travailler le soir, la modernité des lieux et l'intense activité la ravissent.
On fait la fête toute la nuit, des musiciens célèbres jouent sur la pelouse,
des activités sportives, des clubs et des brunchs sont proposés, et il y a même
un aquarium contenant des poissons rares rapportés par le P. -D. G. Mae n'en
croit pas sa chance de travailler pour l'entreprise la plus influente qui soit
- même si le campus l'absorbe entièrement, l'éloignant de plus en plus de ses
proches, même si elle s'expose aux yeux du monde en participant au dernier
projet du Cercle, d'une avancée technologique aussi considérable
qu'inquiétante. Ce qui ressemble d'abord au portrait d'une femme ambitieuse et
idéaliste devient rapidement un roman qui étudie les liens troubles entre
mémoire et histoire, vie privée et addiction aux réseaux sociaux, et interroge
les limites de la connaissance humaine.
Mon avis :
L’auteur a loupé je
pense quelque chose en ne mettant pas en place des opposants forts et sérieux
en face. Certains passages sont lourds voir très lourd surtout lors des
successions des nombres de contact, followers, sollicitation etc etc.
Un suspens quasi inexistant.
Bon un petit peu quand même pour savoir jusqu’où ils vont aller, là innovant
car ils vont loin trop loin même, et jusqu’à la fin j’ai espéré que Mae ouvre
les yeux, se révolte, bref raté.
Je pense qu’il est à
lire malgré tout, car la question de la place des réseaux sociaux, google et
compagnie dans notre vie est d’actualité. Il pointe du doigt l’extrême, ce
pistage qui se met en place doucement, et on y va gentiment avec complaisance
car il y a un côté pratique (moi la 1ere 😊).
Pourtant je ne me
vois pas m’enlever tout contact humain, j’aime aller sur les réseaux pour
partager certains moments de ma vie (pas tous !) mais je ne pourrais me
passer de mes soirées, mes après-midis, en famille, avec les potes. C’est
inconcevable.
Bonne lecture s’il
vous tente.
Un autre avis aussi c'est bien :
https://linstantdeslecteurs.blogspot.fr/2017/09/le-cercle-dave-eggers.html
Un autre avis aussi c'est bien :
https://linstantdeslecteurs.blogspot.fr/2017/09/le-cercle-dave-eggers.html
Dave
Eggers :
Dave Eggers est né
le 12 mars 1970 à Boston. Ecrivain américain, Il est aussi fondateur du
magazine littéraire The Believer et la maison d'édition McSweeney's.
Sa femme Vendela
Vida est rédactrice en chef du The Believer.
Il a écrit 3 livres
populaires:
A Heartbreaking Work
of Staggering Genius (Une oeuvre déchirante d’un génie renversant) (Éditions
Balland, Paris, 2001),
You Shall Know Our
Velocity(Suive qui peut ), How We Are Hungry (Pourquoi nous avons faim), et
What Is the What:
The Autobiography of Valentino Achak Deng (Le Grand Quoi : Autobiographie de
Valentino Achak Deng).
En août 2009 paraît
Le grand quoi , aux éditions Gallimard.
Il vit à San
Francisco Bay Area avec sa femme et leurs deux enfants.
Dave Eggers et
Vendela Vida sont les scénaristes de Away We Go, film de Sam Mendes, sorti en
2009.
Elle a publié quatre
recueils de nouvelles dont "Touchy Subjects" (2006) et
"Égarés" (Astray, 2012).
Son roman "Long
courrier" (Landing, 2007) dépeint la relation à longue distance entre une
conservatrice canadienne et une hôtesse de l'air irlandaise.
"Room"
(2010) a été adapté au cinéma en 2015, réalisé par Lenny Abrahamson avec Brie
Larson et Jacob Tremblay.
(Source : Wikipédia et Babelio)

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