Résumé
:
Février 1947, Basses-Pyrénées. Un petit garçon
assiste à la pendaison de son père, chasseur de Juifs pendant l’Occupation.
Soixante ans plus tard, une grande ville du sud découvre chaque jour le corps
supplicié d’un vieillard. Très vite, l’enquête révèle l’origine juive des
victimes. Le passé d’une ville remonte alors à la surface et lance un ex-flic,
Sébastien Touraine, et une jeune psychanalyste, Emma Steiner, dans une course
folle contre l’histoire refoulée de la Libération. Ils ont six jours. Six jours
pour mettre la main sur le tortionnaire avant qu’il ait achevé sa mission. Le
compte à rebours ne fait que commencer... Et si c’était dans votre ville…
Et ce livre …
Mon 1er roman de cet auteur, je peux
déjà vous dire qu’il ne sera pas le dernier ! Coup de cœur !💖
De la 1ère à la dernière page, un
rythme effréné, j’ai été complètement happée, impossible de m’arrêter. Mon
couché fut tardif ! 😜
Un style d’écriture que j'apprécie par son efficacité, il nous embarque, des descriptions
de scènes meurtrières assez subjectives, notre imagination fait le reste. L'alternance des chapitres entre l'enquête, la vision du tueur et d'autres protagonistes, donne aussi le "la" à ce roman.
Gilles Vincent nous met en scène des personnages
attachants. Je pense particulièrement à Sébastien Touraine, ex-flic à la suite
d’une bavure, qui devient détective privé spécialisé dans les disparitions non
résolues et Emma Steiner, psy, juive et fille de déporté. Enfin un flic par
trop cabossé, loin des clichés habituels.
Un tueur méticuleux, et "le pigeon" attachant, le coupable idéal une première fois peut l'être encore.
Sur fond des sévices nazis, une vengeance qui a
traversé les années, le poids d’être le fils de …, où les idéologies restent ancrées.
Fanatisme et haine se mélangent, avec beaucoup de symbole tout au long de cette
enquête.
Et une fin grandiose, qui n’aurait pu se finir
autrement, et Gilles Vincent sait jouer avec nos émotions.
Et vous l’avez-vous lu ?
Gilles Vincent :
Gilles Vincent est un écrivain, auteur de romans policiers et d'un
recueil de nouvelles.
Sa mère, Jeannie Thomas, était professeur de lettres. Elle est l'auteure
d'un unique roman publié chez Grasset: " La peine de vie ". Son père,
Bernard Vincent, est un universitaire de grand renom, historien et
américaniste. Le grand-père maternel de Gilles Vincent, Eugène Thomas,
(1903-1969), fut un homme politique français, ancien ministre et grand
résistant.
Après trente-trois ans dans le Nord et onze ans à Marseille, Gilles
Vincent décidé, en 2002, de poser valises et stylos à Orthez, dans le Béarn.
Commercial, il a mis un frein à son activité professionnelle afin de se
consacrer à l'écriture.
En 2008, Gilles Vincent publie aux éditions Timée, un polar intitulé
"Djebel" dont les droits audiovisuels ont été achetés par Isabelle
Adjani qui envisage d'en réaliser l'adaptation cinématographique.
L'année suivante, il publie la suite de "Djebel", intitulée
"Sad Sunday", qui vient d’obtenir le Prix Marseillais du Polar 2010.
Fin 2010, paraîtra "Peine maximum", le troisième volet de ce qui est
amené à être une tétralogie.
Gilles Vincent est également l'auteur d'un recueil de nouvelles
"Les essuie-glaces fatigués rendent les routes incertaines", publié
en janvier 2011 par la maison d'édition Eaux-Fortes.
Il est aussi l'animateur d'ateliers d'écriture en milieu scolaire, en
prison, à l'hôpital...
Auteur de polars connu et reconnu, il a plusieurs fois été récompensé :
prix Europolar 2014 pour "Djebel", prix Cezam Inter-CE 2014 pour
"Beso de la Muerte" et prix du Mauvais Genre 2015 du Val Vert du
Clain pour "Trois heures avant l'aube".
Source Babelio
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